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326 PRENCH SYMPATHY WITH ENGLISH EFPOBT.
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* The Recent Attempt Of Miss Garrett To ...
_ISTos druidesses exergaient la medicine conime les druides : le © Franc , aises s _' adonnerent ensuite tellement a cette science , du chateau
a la chaumiere , que la conquete Normande porta a FAngleterre les . fenimes medecins .
Q , uelques-unes acqnirent im _grand renom , et nos devancieres ,. plus favorisees que nous , eurent ainsi la liberte et le droit , tres
precieux , de se soustraire a 1 'inquisition masculine , en connant exclusivement le soin de leur sante a des praticiennes expertes . La
profession de sage-femme permettait _Texercice general de la medecine ; aucune restriction ne liniitait alors les eonnaissances
desfemraes , et ne les arretait dans la pratique de leurs fonctions ; la loiau contraire , interdisait fonnellement aux hoinmesde pratiquer
, , les aecouchemenfcs , et l'Eglise alia meme jusqu'a _excommunier-1 ' accouch . eur .
I _/ histoire a retenu le nom des sage-feinmes distinguees qui . assisterent nos reines _, ainsi que les Sevigne , les Grignan _, les .
Simiane , & c . En dehors de 1 'obstetrique _, la Faculte de' Montpellier _delivrait _,.
Fan 1794 encore , un diplome de science medicale a Madame Castanier , aussi remarquable par les dons du coeur , que par les qualite _&
de l _' esprit ; cette digne fenime _exerga la medecine _jusqu'en 1843 r ou elle mourutvictime de son devouement pour un malade qu £
, reclaniait son assistance . Depuis un demi-siecle seulement , _unepartie de _TEurope exclut lesfemmes de _Texercice legal de la medecine ..
En France ( j _' aime a le dire pour Fhonneur de mon pays ) Yinitiativesociale nous manque ici beaucoup plus que la liberte , car j ' ai pu .
etre admise , _Tannee derniere , a l ' examen du baccalaureat , par la . Faculte des lettres de Lyonsans faire de demande exceptionnelle .
_, J ' ai rencontre partout , pour cette innovation , une _bienveillanca impartiale et des sympathies g 6 nereuses , dont je ne saurais
_tropremercier ma patrie et mon siecle . Vous savez sans doute qu ' en Russie meme , les femmes prennent
des grades universitaires . Ainsi , qu aurions-nous a penser deslibres institutions de la lihre Angleterre , si elles etaient en
realitemoins larges que celle des gouvernements absolus ? Adressez done , je vous prie , votre demande a tous vos
collegesuniversitaires ; appelez , _s'il est necessaire , de la rigueur qui vous-& appeau libe * ralisme de votre reinea rim } partialit 6 de vos
tribu-, , naux . Obtenez justice des _jorejuges routiniers qui sont _etrangersa l esprit de votre nationet qui deviendraient indignes de
_Tini-, tiative qui distingue _T Angleterre : elle s _' est trop honoree par _sesinstitutions liberales , par la creation des carrieres
professionellesqu _' elie a ouvertes la premiere aux femmes ; elle leur accorde une > trop noble j ) rotection elle a trop bien plaidedans les deux :
, , mondes , la cause de leur _Emancipation _jDar le travail , pour rester ici la des auti"nations en sanctionnant
a remorque es europeennes , une interdition de _* shonorante pour le dix-neuvieme _siecle .
Quelle que soit Tissue de ces debats votre cause est gagnee devant
326 Prench Sympathy With English Efpobt.
326 PRENCH SYMPATHY WITH ENGLISH EFPOBT .
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Citation
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English Woman’s Journal (1858-1864), Jan. 1, 1863, page 326, in the Nineteenth-Century Serials Edition (2008; 2018) ncse.ac.uk/periodicals/ewj/issues/ewj_01011863/page/38/
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