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IV.—LA PAUTEE FILLE.
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J'ai fui ce penible sommeil Qu'aucun son...
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Iv.—La Pautee Fille.
IV . —LA PAUTEE FILLE . _« .
J'Ai Fui Ce Penible Sommeil Qu'aucun Son...
J _' ai fui ce penible sommeil Qu ' aucun songe heureux n'accompagne ;
J ' ai devance sur la montaorne Les premiers rayons du soleil .
S ' eveillant avec la nature , Ije jeune oiseau chantait sous _Taubepine en fleurs ;
Sa mere ltd port ait la douce nourriture : Mes yeux se sont mouilles de pleurs .
OIl ! pourquoi n ' ai-je pas de mere ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau ?
Dont le nid se balance anx branches de l'ormeau ; Rien ne rn ' appartient sur la terre ;
Je n ' eus pas menie de berceau ; Et je suis un enfant trouve sur une pierre ,
Pres de _Teglise du kameau . Loin de mes parents exilee ,
De leurs _embrassements j'ignore la douceur ; Et les enfants de la vallee
_Ne m ' appellent jamais leur sceur . Je ne partage pas les jeux de la veillee ;
Jamais sous son toit de feuillee Le joyeux laboureur ne m'invite a m'asseoir ;
Et de loin je vois sa famille , Autour du sarment qui petille ,
Chercher sur ses genoux les caresses du soir . _"Vers la cliapelle hospitaliere
En pleurant je porte mes pas : La seule demeure , ici-bas ,
Ou . je ne sois point etrangere , La seule devant moi qui ne se fernie pas .
Souvent aussi mes pas errants Parcourent des tombeaux _Tasile solitaire ;
Mais pour moi les tombeaux sont tous indiflferents ; La pauvre fille est sans parents
Au milieu des cercueils ainsi que sur la terre .
_Soumet .
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Citation
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English Woman’s Journal (1858-1864), March 1, 1862, page 29, in the Nineteenth-Century Serials Edition (2008; 2018) ncse.ac.uk/periodicals/ewj/issues/ewj_01031862/page/29/
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