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de la Princesse Victoria* 13&
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Untitled Article
sa naissance , ses chiens , sa jeunesse , son experience , ses chevanx , ses bastions et sa main . " Choisissons les moins grotesques d ' entre ces figures pour donner une idee de cette curieuse galerie . Entre roig et princes , tout se passe , conime on salt , par cousinage . 11 faut done commencer par les plus proches . Le premier de tous est aveugle ; il s ' applle George de Cumberland , et il a l'honneur d ' etre l'heritier de ce noni qu'on n ' ose pas prononcer devant des femmes honnetes ,
tant il resume d'impurete ' s . Un roi aveugle egaliserait peut-&tre un peu la partie contre des peuples aveugles aussi . Mais la princesse tient a conserver tous ses avantages , et d'ailleurs elle a declare qu ' elle veut pour man uti homme complet . Passons done au second : e'est encore un cousin-germain * George de Cambridge . Celui-ci n ' est pas aveugle , mais myope , extrement myope , myope a ce point que traversant un jour Hyde-Park au galop , ii prit un innocent groupe de vaches pour un rassembleraent populaire . Du reste il rachete cette infirmity par des quality ' s e ' minentes . II est Anglais , mais il a
e * te * e * leve en Hanovre , et il possede toutes les graces d'un prince Aliemand . C ' est le plus intrepide valseur de la confederation ; rien n ' a e * te * neglige pour ddvelopper sa force musculaire ; la gymnastique fait son bonheur et sa gloire-II monte ses chevaux au galop , traverse un cercle de papier et retombe d ' aplomb ; ii descend du premier e ' tage du palais a i ' aide d ' une seule corde et d ' une seule main . D'ailleurs il est de l ' age de la princesse ; sa figure bletne que
les plus violens exercices ne colorent jamais est doue * e de cette expression immobile et inepte quile fait reconnaitre au premier coup-d ' ceil pour un prince du sang royal . II fait tout ce qu'il faut pour plaire a sa cousine ; ii assure qu ' il l ' adore et que son amour est bien desinte ' resse ' . Mais la cruelle le traite avec une ldgerete * qui le desole . Aussi qu ' est-ce que cet amour en coraparaison de celui de Charles de Solms Bromfels ! C ' est encore un neveu du
due de Cumberland , et un neveu tout a fait digne de son oncle . La premiere fois qu'il vit la princesse Victoria , il se sentit attire' par un charme invincible , et depuis ce moment il eprouve tous les symptomes d'une passion brulante . Ce qui le do mine surtout , c ' est la reconnaissance , car depuis qu'il aime la belle he ' ritiere , il a une ide ' e , —et c ' est la premiere fois que cela lui arrive . "Elle seule pouvait lui faire connaitre ce monde nouveau , et quoiqu'il ne puisse pas s ' y familiariser beaucoup , il n'apprecie pas moins le service qu ' elle lui a rendu . Qu ' elle dise un mot , et il traversera les flammes .
Malheureusement il n ' a pas grand ' ehose a lui offrir . Sa fortune est a peme celle d ' un bourgeois . C ' est , du reste , le seul contact qu'il ait jamais eu avec le peuple . Nul n ' est plus fier , ne porte la tete plus haute , et ne redouterait autant de se me ' sallier . II n ' a eu garde de s'occuper de politique . Son oncle est son seul mod Me , et il n ' a appris de lui qu ' une chose , c ' est qu'il faut raassacrer les factions , encourager l ' eglise , etayer l ' aristocratie qui croule de
v&uste , et redonner enfin a la couronne ces formes tranchantes et souveraines qu ' elle a perdues depuis Charles I . II est oblige de convenir qu'il est fort laid . * Mais qu ' est-ce que la bcaute ? disait-il un jour avec cette originalite qui le distingue ; ' une fleur qui se fane V M pa rait que sa cousine a la-deasus des idees moins philosophiques , et , de profil comme de face , elle trouve ce prince mat a mo re tres d ^ plaisant .
" Tous ces princes sont encore d ' un age assez tendre , et , comme dit Moliere , sont-ce des hommes que de jeunes Olondins ? Est-ce aux hasarda de l' ^ tourderie , aux caprices d'imaginations vagabondes , a la turbulence de passions inquietes qu'il faut s ' abandonner dans une chose aussi seYieuse que le manage , surtout quand la dot est une couronne a laquelle se rattachent lei destinies de la Grande-Bretagne ? II faut a cette situation de la in a tu rite * , de l ' exp ^ rience , une habitude de reflexion qui donne aux ide * es leur assiette la plus raisonnable . Voila les observations que fait souvent entendre le prince Ernest de Hesse-Philippstadt . II est le frere de la reine d'Angleterre , et eon attachement pour la maison r ^ gnante ne lui permet pas de voir avec indifference le concours de tant de ridicules pretentious . Ce noble seigneur a pour
De La Princesse Victoria* 13&
de la Princesse Victoria * 13 &
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Citation
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Monthly Repository (1806-1838) and Unitarian Chronicle (1832-1833), March 1, 1837, page 185, in the Nineteenth-Century Serials Edition (2008; 2018) ncse.ac.uk/periodicals/mruc/issues/vm2-ncseproduct1829/page/59/
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